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Daniel LAFRANCHE

Directeur général de Bretagne Ateliers

Entreprise industrielle adaptée

La 1ère entreprise industrielle adaptée de France a levé plus de 5 millions € pour pérenniser et développer l’emploi local.

Emplois industriels et adaptés d’avenir en Bretagne

35 230 Noyal-Chatillon-sur-Seiche
Entreprise industrielle adaptée

Surmonter la crise dans un secteur durement touché

Pas facile de surmonter la crise Covid quand on fait 50 % de son chiffre d’affaires dans l’automobile et le reste dans l’aéronautique ou le ferroviaire. Pas facile non plus de penser diversification, innovation ou création d’emplois quand l’industrie est à la peine et que la relance tarde à venir. « Pas facile mais vital, déclare Daniel Lafranche, directeur général de Talendi (ex Bretagne Ateliers), parce que 550 salariés et usagers, dont 420 en situation de handicap, comptent sur nous. S’ils perdent leur emploi, ils n’en retrouveront pas forcément ailleurs ». Des salariés souvent abimés par la vie que Talendi, la 1ère entreprise industrielle adaptée de France, accompagne depuis plus de 45 ans, inversant la spirale de l’échec et cultivant l’excellence jusqu’à obtenir le label Vitrine Industrie du Futur. La plupart de ces salariés travaillent au sein de 4 usines et 2 ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), pour de grands noms de l’industrie comme Stellantis (PSA), mais aussi Alstom, Airbus ou Schneider Electric. L’entreprise s’est en outre depuis une dizaine d’années lancée dans des activités tertiaires et numériques.

Elargir ses horizons en solidaire

Car la diversification, l’innovation et le développement ont toujours été ses maîtres mots. Talendi a par exemple investi récemment dans un procédé de soudure révolutionnaire, mis au point par la start-up bretonne Stirweld. Elle compte également transposer son savoir-faire en assemblage de grandes séries, pour produire des pièces en moindre quantité tout en restant compétitive. « A l’heure où la France affiche sa volonté de relocaliser ses activités industrielles, nous entendons bien faire partie du jeu et créer 100 emplois de plus. Mais pour cela, il faut des fonds. Des fonds pour pouvoir investir très vite sans être obligé de mettre en place un tour de table ou d’aller voir des banques, explique Daniel Lafranche. Des fonds aussi pour assainir nos finances, après avoir perdu 30 % de notre chiffre d’affaires en 2020 ».

Miser sur les financeurs engagés

Les 5,2 millions € que Talendi a levés en mai dernier vont servir à relever ces deux défis : pérenniser et développer l’emploi. « La Banque des Territoires nous a accompagné sur le sujet dès 2019, en finançant notre étude stratégique. Elle nous apporte aujourd’hui 1,2 millions € en titres associatifs. 14 autres souscripteurs ont suivi à hauteur de 1,5 millions €, détaille Daniel Lafranche. Nous avons réussi à faire reconnaître ces titres comme des fonds propres et non des dettes, ce qui était crucial pour nous, en tant qu’association. Nous présenter avec des fonds propres négatifs nous aurait en effet pénalisé auprès de nos clients comme auprès de nos futurs investisseurs ». S’ajoutent à ces fonds 2 millions € de prêts garantis par l’État, un prêt participatif de 200 000 € de France Active et 100 000 € de son partenaire Mirova en billets à ordre, ainsi qu’une subvention des collectivités pour 200 000 €. Leur engagement témoigne de la solidité du projet et de l’espoir que place la Bretagne dans l’Économie Sociale et Solidaire.

A bénéficié des

Avec

plusieurs garanties de

225 000€

des prêts participatifs rebond de

200 000€

des nvestissements de

420 000€

A été accompagné par

France Active Bretagne

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